Camille Lou victime de harcèlement scolaire, elle se confie : “Je n’entrais pas dans la case des…”

Comme son personnage dans Natacha (presque) hôtesse de l’air, Camille Lou a dû faire face à des préjugés douloureux. L’actrice s’est confiée à Ciné Télé Revue sur le harcèlement scolaire qu’elle a subi plus jeune.
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À l’affiche de Natacha (presque) hôtesse de l’air, en salle depuis le 2 avril dernier, Camille Lou brille une nouvelle fois à l’écran. Mais ce personnage, inspiré de la bande dessinée des années 1970, a forcé son interprète à se confronter à des souvenirs douloureux. En effet, Natacha doit apprendre à vivre avec des «critères de beauté ridicules», comme l’explique l’actrice à Ciné Télé Revue, mercredi 16 avril : «Le film brocarde toutes ces injonctions ridicules qui veulent nous faire entrer dans des moules. Moi-même, j’ai subi ce genre de truc. On m’a dit que j’étais "invisible", "inutile"…»
Difficile d’imaginer que la jolie jeune femme de 32 ans, qui a su s’imposer sur scène, mais aussi sur les petits et grands écrans, ait souffert du regard des autres. Et pourtant, la camarade de Vincent Dedienne se souvient avoir vécu des situations «de harcèlement scolaire» : «Je n’entrais pas dans la case des filles populaires qui me faisaient vivre un peu l’enfer.» Celle qui a grandi à Maubeuge, dans le Nord, détaille : «J’aimais l’école, j’étais première de classe... Je n’étais pas la fille la plus stylée ou la plus jolie, au contraire. Je n’étais pas celle dont les garçons tombaient amoureux.» On peut dire que les temps ont bien changé pour Camille Lou, qui file désormais le parfait amour avec le coach de surf Romain Laulhé.
Camille Lou se confie sur le harcèlement qu’elle a subi pendant son enfance : "Les filles de l’école me faisaient vivre un enfer"
Fin mars, l’actrice se confiait déjà sur cette expérience difficile. Sur le plateau de 50’inside, Camille Lou revenait sur les complexes qu’elle a développés très tôt : «Je ne me trouvais pas du tout jolie. Je me trouvais trop en chair parce qu’on me le faisait clairement comprendre donc je me cachais dans des vêtements assez amples. Ça n’a pas été hyper fun à l’école.» «Je n’étais pas du tout la fille populaire», continuait-elle, «Les filles de l’école me faisaient vivre un enfer. [...] Il n’y a pas eu de harcèlement physique, mais moral oui.» C’est peut-être aussi pour cela qu’elle tient au film Natacha (presque) hôtesse de l’air, qui, selon elle, «démontre juste qu’il ne faut pas écouter ce que disent les gens» : «Ce sont des choses que j’aurais aimé entendre dans l’adolescence.»
Article écrit en collaboration avec 6Medias.