INTERVIEW - Nathalie Marquay-Pernaut (The Power) : “Les critiques des gens ? Je n’en ai rien à faire...”
Nathalie Marquay-Pernaut est au casting de la deuxième saison de The Power sur W9 qui est lancée ce lundi 7 avril sur W9. À cette occasion, l’ex-Miss France s’est confiée à Gala.fr à propos de sa participation à la télé-réalité et de son lien toujours fort avec Jean-Pierre Pernaut. Rencontre...
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Nathalie Marquay-Pernaut fait partie du casting de la deuxième saison de The Power qui sera lancée à partir de ce lundi 7 avril à 19h50 sur W9. Elle fait face pendant cette aventure à d’anciens candidats phares de télé-réalité comme Jessica Errero, Mélanie Dedigama, Manon Tanti, Vincent Queijo, Vivian Grimigni mais aussi à sa fille, Lou Pernaut, qui s’est envolée à ses côtés en direction de Marrakech, au Maroc. L’ancienne Miss France s’est confiée à Gala.fr à propos de sa participation à l’émission, de sa relation avec ses deux enfants ou encore de son lien toujours fort avec Jean-Pierre Pernaut, trois ans après sa disparition. Rencontre...
Gala.fr : Pourquoi avez-vous accepté de participer à The Power après Les Traîtres et The Island ?
Nathalie Marquay-Pernaut : Je ne voulais pas faire de jaloux ! J’ai fait Les Traîtres avec mon fils Tom, donc là, quand elle m’a dit qu’elle allait faire The Power, j’ai regardé le jeu à la télévision, j’ai rattrapé toute la première saison. Et j’ai adoré ! J’ai appelé Lou, je lui ai dit que c’était génial qu’elle le fasse. Le lendemain, elle vient à la maison, elle est au téléphone avec une productrice et puis, je lui ai dit que ma fille était prête et que je lui parlais de stratégie... Ils raccrochent, puis une heure après, la production la rappelle et ils lui demandent si je ne veux pas faire l’émission avec elle. Le tournage débutait deux jours après, c’était du vite fait.
Gala.fr : N’avez-vous pas peur que certaines personnes vous critiquent à cause de votre participation à The Power ?
N. M.P. : Je n’en ai rien à foutre des gens qui vont me critiquer parce que je participe à une émission avec des influenceurs, ce sont des personnes qui ont un cœur et une belle carrière. Je m’en fiche de ce qu’on peut en penser ! Ce qui me faisait plaisir, c’était de passer du temps avec ma fille Lou et de m’éclater parce que j’adore ce jeu. Pourquoi je vais me priver de ce que j’ai envie de faire ?
Gala.fr : Vous vous battez pour l’association des Bonnes fées, en lien avec Miss France. Que pensez-vous de Vanessa Douillet, la femme de David Douillet, 41 ans, qui souhaite devenir la prochaine reine de beauté ?
N. M.P. : J’ai vu ça ! Elle est magnifique ! Ça ne me dérange pas. Par contre, ce qui me dérange, ce sont les femmes de 60 ans qui se sont présentées à des concours de Miss, là, je trouve que même si on est belle à cet âge-là, on a autre chose à faire comme de s’occuper de ses petits-enfants. Mais pour Vanessa, je suis ravie. Elle peut, et elle le mérite ! Après comme elle a des enfants, il faut voir si tout se passe bien avec son mari parce qu’il ne faut pas oublier qu’en tant que Miss France on voyage dans le monde entier et on est très prise. Il ne faut pas que ça empiète sur leur vie de famille. Mais c’est une femme intelligente et je suis sûre qu’elle ne le fait pas sur un coup de tête. Si elle est élue, je serai contente et fière !
«Je ne ferais jamais mon deuil je pense...»
Gala.fr : Elle pourrait suivre les traces de notre Miss France 2025 qui a 34 ans.
N. M.P. : Angélique Angarni-Filopon est géniale ! On voit tout de suite que c’est quelqu’un avec un grand cœur. Elle est marrante. On est attiré par elle. On ne peut pas comprendre tant qu’on ne l’a pas rencontré. Ça fait du bien.
Gala.fr : Jean-Pierre Pernaut est décédé il y a maintenant plus de trois ans . Avez-vous réussi à faire votre deuil ?
N. M.P. : Je ne ferais jamais mon deuil je pense... C’est impossible. Heureusement que j’ai mes enfants parce que sans eux, je pense que je ne serais plus là. Je ne sais pas ce que j’aurais fait. Mais j’arrive à reconstruire ma vie grâce à mon travail, au bonheur de mes enfants, grâce au quotidien. Je parle à Jean-Pierre tous les jours, j’ai beaucoup de signes de lui, il m’arrive beaucoup de choses.
Gala.fr : Vous demandez à Jean-Pierre Pernaut des conseils avant de participer à des programmes à la télévision ?
N. M.P. : Je connais très bien ses réponses ! Je le sais parce que je lui parle et il n’aurait pas aimé que je fasse The Island parce que déjà quand je faisais Fort Boyard, il avait très peur pour moi. Donc, je lui ai dit : «Je sais Jean-Pierre que tu vas avoir très peur pour moi, mais tu seras là pour me protéger s’il se passe quoi que ce soit». Mais cette émission m’a fait beaucoup de bien, même si j’ai beaucoup souffert. (Rires) Ça a été une expérience incroyable. Si c’était à refaire, je le referai dans quelques années.
«Ils m’ont dit que j’allais droit au suicide.»
Gala.fr : Vous vous rapprochez peu à peu des 60 ans , comment le vivez-vous ?
N. M.P. : C’est bientôt... Mais du moment que je peux toujours marcher, que j’ai la santé, je peux avancer. Après, l’âge, tu as l’âge de tes artères. De toute façon, la mort quand elle doit arriver, on ne peut rien y faire. Mais je serai ultra-malheureuse si je pars avant d’avoir des petits enfants parce que si on me disait que je suis grand-mère demain, je serai la plus heureuse. Il y en a plein des femmes de 60 ou 65 ans qui détestent qu’on les appelle grand-mère, mais moi au contraire, ce serait un bonheur, vraiment !
Gala.fr : Comment percevez-vous aussi votre en corps avec le temps qui passe ?
N. M.P. : Ce n’est pas que j’avais un corps parfait avant, mais je suis quand même arrivée sixième dauphine de Miss Monde et j’ai reçu la quatrième meilleure note de maillot de bain en 1987 ! Je me dis que ça ne s’oublie pas... Mais là il y a les fesses qui tombent quand même, les muscles sont moins forts, tu vois que ton corps change, que tu as des rides au niveau du cou et du torse. Je dois faire attention à comment je m’habille alors qu’avant je m’en fichais ! Après, c’est la vie, ce sont les signes du temps, il faut s’accepter. Et puis, je me dis que par tout ce dont je suis passée, j’aurais dû être morte il y a longtemps. On m’a donné cette chance d’être sur Terre alors il ne faut pas que je me prenne la tête et que je profite !
Gala.fr : Vous êtes particulièrement proche de vos enfants Lou et Tom...
N. M.P. : Oui, c’est important ! La famille, c’est la base pour moi. Et puis, j’ai risqué ma vie pour avoir mes enfants. Lorsque j’ai eu ma leucémie, je devais faire une greffe de moelle en 1998 et à un moment les médecins m’ont dit que j’allais devoir voir une psychologue parce qu’à cause de cette greffe j’allais devenir stérile... Du coup, je l’ai refusé ! Je lui ai dit que je n’en voulais pas. Mes parents, dix professeurs étaient présents à Villejuif, dans le Val-de-Marne, et ils m’ont dit que j’allais droit au suicide. Je leur ai dit que de toute façon si je ne pouvais pas avoir d’enfant dans ma vie, que j’allais mourir. Puis, le docteur Boris, qui y travaille toujours, a accepté ma demande et je m’en suis finalement très bien sortie ! Donc, j’ai pu avoir ma fille ensuite par césarienne, puis pour mon fils, je devais attendre minimum neuf mois, sauf que je suis retombée enceinte tout de suite... Quand j’ai annoncé ça à mon gynécologue, il m’a dit que je devais me faire avorter, mais je lui ai dit que c’était hors de question ! Jean-Pierre a eu peur de me perdre, mais je lui ai dit que j’allais me battre jusqu’au bout. Il m’a fait un peu la gueule au début mais il n’avait pas le choix.