Joachim Son-Forget devient Eva : ses confidences sur sa transition de genre

Ce lundi 18 novembre, l’ex-députée LREM Joachim Son-Forget a déclaré avoir entamé une transition de genre. Dans un entretien accordé à Blick, elle a déclaré s’appeler désormais Eva.
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Désormais, elle s’appelle Eva. Ancienne députée LREM de 2017 à 2021, Joachim Son-Forget a fait une grande annonce auprès du média Blick, ce lundi 18 novembre puisqu’elle a déclaré avoir entamé une transition de genre et changé de prénom. "Ça n’a pas été évident de choisir, mais j’aime bien Eva, une référence à Eve, créée à partir d’une côte d’Adam. Elle a tout de suite fait des bêtises", a-t-elle expliqué auprès de nos confrères. Un clin d’oeil subtil à ses récents déboires puisque l’ancienne parlementaire, connue pour avoir fait de nombreux dérapages sur les réseaux sociaux, avait été interpellée en juin dernier par la police après un refus d’obtempérer dans le 7e arrondissement de Paris.
Toujours auprès de Blick, Eva a affirmé "avoir paniqué et fui le canton" après avoir été "hospitalisée de force à Genève". Par la suite, elle a décidé d’entamer "une réflexion sur (son) identité sexuelle." "Ce changement, cette attitude plus féminine, a provoqué l’ire de mon entourage personnel et professionnel qui a décidé d’entamer un processus de psychiatrisation obligatoire à mon encontre, sous des prétextes fallacieux", a-t-elle confié.
Passer la publicitéJoachim Son-Forget devient Eva : son appel à la tolérance
Pour Eva, sa transition est une démarche qui "engage sa vie" et qui expose également ses trois enfants âgés de 17, 9 et 5 ans. "Samedi dernier, j’ai prévenu les plus petits pour qu’ils puissent se défendre à l’école. Je leur ai expliqué que cela ne changeait rien pour eux. Que c’était simplement la continuité de mon comportement habituel", révèle-t-elle au quotidien national suisse.
Elle explique également vouloir véhiculer un message de tolérance. "Je ne prendrais pas ouvertement la parole si cela n’était pas crucial pour moi, mais surtout pour d’autres, plus faibles que moi, qui ne peuvent assumer leur vie comme ils la rêveraient", explique-t-elle au média. Et de poursuivre : "C’est un appel à la tolérance et à la liberté de choix de son identité de genre."