Le prince Harry menacé par des organisations terroristes : il exige une sécurité renforcée !
La menace est prise au sérieux. Ciblé par une organisation terroriste, le prince Harry exige un renforcement de sa sécurité lorsqu’il se rend au Royaume-Uni. Un appel a été déposé pour contester la protection jugée insuffisante accordée par les autorités britanniques
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Le retour du prince Harry au Royaume-Uni n’était pas qu’un simple déplacement officiel. Derrière les murs de la Haute Cour, c’est une affaire de sécurité nationale qui se joue. D’après des documents judiciaires consultés par The Express UK, le duc de Sussex fait l’objet de menaces concrètes provenant d’Al-Qaïda. Une révélation qui donne un éclairage nouveau à son combat entamé depuis plusieurs années : celui d’obtenir une protection policière digne de son rang et du risque auquel il est confronté. Lors de cette audience de deux jours, l’époux de Meghan Markle a demandé à la justice britannique de revenir sur une décision prise en 2020 par le Comité exécutif pour la protection de la royauté et des personnalités publiques (Ravec). Ce comité, qui statue sur les niveaux de sécurité accordés aux membres de la famille royale, avait alors estimé que le duc, sa femme Meghan Markle et leurs deux enfants Archie et Lilibet, ne bénéficieraient plus de la même protection que les Windsor restés actifs au sein de la monarchie.
Une décision que le prince conteste vigoureusement. Son équipe juridique, représentée par l’avocate Shaheed Fatima KC, a rappelé au tribunal que la menace qui pèse sur lui est loin d’être anodine. « L’appelant a confirmé qu’il avait demandé une certaine protection après qu’une menace ait été proférée contre lui par Al-Qaïda », a-t-elle précisé dans les documents. Un document du groupe terroriste aurait même circulé, indiquant que son assassinat « plairait à la communauté musulmane », selon les informations reçues par l’équipe de sécurité du prince.
Harry, Meghan et leurs enfants ne bénéficient plus de protection policière permanente
Depuis leur retrait des fonctions royales, officialisé en janvier 2020, Harry et Meghan ne bénéficient plus d’une protection policière permanente. À la suite du sommet de Sandringham, organisé pour définir les modalités de leur sortie de la monarchie active, Ravec avait décidé que le couple ne pouvait pas conserver ce privilège, réservé désormais au roi Charles III, à la reine Camilla, ainsi qu’au prince et à la princesse de Galles et à leurs enfants.
À la place, un dispositif « sur mesure » leur est proposé. Concrètement, chaque visite au Royaume-Uni doit être notifiée trente jours à l’avance, puis évaluée selon les niveaux de menace. Mais pour Harry, cette formule reste insuffisante. Il estime être traité de façon « différente, injustifiée et inférieure ». Dans ses déclarations au tribunal, il a exprimé son incompréhension : « Je n’accepte pas que “sur mesure” signifie “meilleur” », a-t-il fait dire par son avocate. Selon lui, la menace qui le vise est grave : elle comporte « des couches supplémentaires de racisme et d’extrémisme ». Le fait qu’il ait épousé une femme métisse, ancienne actrice américaine, n’aurait fait qu’intensifier le ressentiment de certains groupes extrémistes à son égard.
Le prince Harry tente d’obtenir de nouveau une protection de la part du Royaume-Uni
Le ministère de l’Intérieur britannique, de son côté, continue de défendre la décision prise par Ravec. Il affirme que les niveaux de sécurité sont évalués « au cas par cas » et que les ressources policières doivent être allouées de manière juste et rationnelle. L’année dernière, le juge Peter Lane de la Haute Cour avait validé la position du gouvernement, considérant que la procédure suivie n’avait rien d’irrationnel ni d’inéquitable.
Mais les arguments du prince Harry pèsent lourd dans la balance. Au-delà de la sécurité de sa famille, il en va aussi de la capacité du Royaume-Uni à protéger ses anciens représentants officiels, même lorsqu’ils prennent leurs distances avec l’institution. Le jugement de cette nouvelle procédure en appel est désormais attendu par écrit, à une date non précisée.