Thomas Jolly au cœur d’une polémique à Rouen : la cinglante mise au point de la star des JO de Paris

Après l’abandon de son projet de fête du 14 juillet à Rouen, faute de financement, Thomas Jolly met les choses au clair et s’explique, réagissant à la publication du billet d’un journaliste qui l’a fait bondir.
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Le rêve rouennais de Thomas Jolly ne va pas se réaliser. Avec son complice Thierry Reboul, qui était déjà son allié lors de la préparation des cérémonies des JO de Paris l’été dernier, le metteur en scène avait imaginé fêter en grande pompe le 14 juillet 2025 à Rouen, sa ville natale. Un immense spectacle qui aurait pu être diffusé sur TF1 et ainsi être vu par près de 10 millions de téléspectateurs, en plus des 100 000 spectateurs physiques envisagés. Mais le coût de l’événement a fait grincer des dents. Ici (le nouveau nom de France Bleu) évoquait un «budget prévisionnel» de 11 millions d’euros. Le maire et président de la Métropole Rouen Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol, était prêt à mettre la main au porte-monnaie. Selon le média, il était envisagé que la ville de Rouen et la Métropole déboursent près de cinq millions d’euros pour le show d’1h30. Beaucoup trop pour l’opposition de droite.
La conseillère municipale et métropolitaine du parti Horizons, Marine Caron, avait dénoncé sur X (anciennement Twitter) un «gaspillage d’argent public» pour «un projet pharaonique, déraisonnable et décidé par un seul homme». À gauche aussi, notamment chez les écologistes, des voix s’étaient élevées contre le coût du projet. Les opposants peuvent souffler, il n’aura pas lieu. «La part d’argent privé nécessaire à la tenue du projet 14 n’est pas atteinte. Par conséquent, la part d’argent public envisagée pour ce projet n’est pas sollicitée», ont annoncé Thomas Jolly et Thierry Reboul dans un communiqué. Un texte qui a été très mal pris par certains journalistes qui ont évoqué l’affaire dans leurs articles à cause de cette phrase : «Une partie de la presse, ainsi que certains élus politiques, ont choisi de divulguer et de commenter ce projet avant même que sa faisabilité ne soit assurée.»
Harcelé, Thomas Jolly se défend d’avoir mis en cause la presse dans l’affaire de son projet rouennais avorté
«Ces remous, commentaires et attaques, qui n’ont d’ailleurs eu aucune incidence sur l’issue du projet, relèvent davantage d’une réaction précipitée que d’une critique fondée», peut-on lire aussi dans ce communiqué. En réaction, le journaliste de 76 actu, Julien Bouteiller, a publié un long billet intitulé : «Cher Thomas Jolly, non, la presse n’est pas responsable de l’échec de votre 14 juillet à Rouen.» Celui qui s’est aussi occupé de la mise en scène de la dernière version de Starmania a réagi à cette publication pour clarifier sa position. «Thomas Jolly ne tient pas du tout la presse pour responsable de l’abandon du projet», a fait savoir son entourage auprès de 76 actu. «Il dit clairement que le projet n’a pas pu se faire faute de financements privés. Il déplore aussi l’instrumentalisation faite par des élus sur la base d’informations publiées dans la presse», précisent néanmoins les proches de Thomas Jolly. Ces derniers ont tenu à dénoncer de nouveau le «harcèlement» dont l’artiste de 43 ans affirme être la cible depuis l’annonce du projet qu’il voulait monter à Rouen.
Article écrit en collaboration avec 6Medias