Yaël Braun-Pivet revient sur le jour où elle a appris son cancer : “J’ai laissé traîner…”
Dans l’émission YouTube de Sam Zirah, le 19 mai, Yaël Braun-Pivet s’est confiée sur le diagnostic de son cancer, réalisé en 2022, et sur l’impact de cette maladie qu’elle a rendu publique que trois ans plus tard.
À propos de
Yaël Braun-Pivet était invitée, le 19 mai, dans l’émission YouTube du vidéaste Sam Zirah. La présidente de l’Assemblée nationale a évoqué son parcours, mais aussi sa santé. En 2022, elle a appris qu’elle était touchée par le cancer du sein de stade 2, mais ce n’est que cette année, en 2025, qu’elle s’est confiée publiquement sur le sujet. « J’étais objectivement assez négligente, donc j’ai un peu laissé traîner », a-t-elle lancé en revenant sur les prémices de la maladie. Elle a ainsi expliqué que lorsqu’elle se trouvait chez « le radiologue [pour faire] l’échographie », elle s’est rendu compte, en voyant le regard de la professionnelle sur ses résultats, lui ayant ensuite conseillé de faire une biopsie, « qu’elle n’avait aucun doute » sur son cancer.
« Après, on rentre dans ce cycle assez compliqué qui fait peur, pour le coup », a-t-elle développé, reconnaissant avoir eu des craintes en apprenant sa maladie, qui peut aussi être synonyme « de mort », dans le cas le plus grave. « Cancer… Le mot fait peur. Les conséquences, tout ce dans quoi tu sais que tu vas t’engager », a détaillé Yaël Braun-Pivet, indiquant avoir perdu la « maîtrise » de sa vie. « Tu es passive, tu es soumise à l’avis des médecins, à leur diagnostic, à leurs actions, au choix de traitement, etc. », a-t-elle affirmé. « Tout d’un coup, tu te dis : ça peut s’arrêter », a précisé celle qui en a parlé aussitôt à son mari, à ses parents, encore plus inquiets pour elle, mais aussi ses enfants et proches collaborateurs, sans en faire de tabou dans son entourage. « Ensemble, on est beaucoup plus forts, là, il fallait que mon équipe familiale et professionnelle soit derrière et avec moi », a-t-elle assuré.
« Je ne me plains pas, j’ai eu de la chance »
Pour combattre le cancer du sein, Yaël Braun-Pivet a subi « une opération pour enlever la tumeur », suivie de « trente séances de radiothérapie, tous les jours pendant six semaines » et d’une « hormonothérapie qui dure cinq ans », qui est donc toujours actuelle. En toute franchise, elle a estimé que cette période depuis le diagnostic est « compliquée » avec un moment où elle a ressenti de la « hâte » avant l’opération, suivie d’un sentiment de « long[ueur] » pour la radiothérapie, qui « plombe » le moral, entre autres. « Je ne me plains pas, parce que j’ai eu de la chance […], je sais qu’il y a des traitements beaucoup plus lourds, que je n’ai pas eus, avec des conséquences plus avancées », a-t-elle relativisé, déclarant : « Ça a été bien détecté, bien soigné, bien pris en charge », a-t-elle conclu, soulignant avoir toujours travaillé pendant ces instants de vie complexes.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias