La reine Margrethe II ne sera pas enterrée avec son époux, voici pourquoi

Ce mardi 10 juin, Margrethe II de Danemark fête ses 58 ans de mariage avec son défunt mari, Henrik de Danemark. Si le prince consort est décédé en 2018, la reine ne sera pas enterrée à ses côtés.
À propos de
Ils auraient dû fêter leur anniversaire de mariage ce mardi 10 juin 2025. Il y a 58 ans, la reine Margrethe II a épousé Henri de Laborde de Monpezat, devenu prince consort du Danemark. Décédé le 18 février 2018, les cendres d’Henrik de Danemark ont pour une moitié été dispersées dans la mer et pour l’autre été inhumées dans les jardins du château de Fredensborg. Mais lorsque la reine de Danemark rendra son dernier souffle, elle n’ira pas reposer auprès de son époux. Le tombeau de la mère de Frederik et de Joachim de Danemark est prévu depuis 2018.
À sa mort, elle sera en effet inhumée à la cathédrale de Roskilde - située à une trentaine de kilomètres de Copenhague -, nécropole royale depuis le XIVe siècle. En avril 2018, Paris Match a dévoilé les photos de l’installation de l’impressionnant tombeau exposé dans la chapelle Sainte-Brigitte de l’édifice religieux. La reine et son défunt mari ont directement participé à la conception du tombeau qui a commencé en 2003. La belle-mère de Mary de Danemark a finalement respecté le souhait de son époux d’être incinéré. C’est pourquoi elle sera finalement la seule à reposer dans ce tombeau, prévu à l’origine pour les deux membres du couple royal.
Un tombeau préservé à l’abri des regards durant son vivant
Si le mausolée est déjà installé, celui-ci reste couvert jusqu’à la mort de l’ancienne souveraine qui a fêté ses 85 ans le 16 avril 2025. Les visiteurs peuvent accéder à la chapelle et admirer une maquette du tombeau exposée dans la cathédrale de Roskilde. Imaginé par l’artiste danois Bjorn Nørgaard, plusieurs décors du sarcophage font référence à la vie de la reine et du prince consort. Fabriqué en verre, il représente les deux corps du couple royal, et ce même si Henrik n’a finalement pas été inhumé dans la cathédrale. Monté sur trois piliers fabriqués successivement en granit danois, en basalte des îles Féroé et en marbre groenlandais pour le dernier, ils sont tous les trois posés sur une base en grès français. Un clin d’œil au pays de naissance d’Henri de Laborde de Monpezat, originaire de la région de Bordeaux, où la famille royale danoise possède toujours le château de Caïx dans le Lot.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.