Emmanuelle Riva naît le 24 février 1927 dans les Vosges. Fille d’immigrés ouvriers italiens, la jeune fille est promise à une carrière de couturière, à l’instar des autres femmes de sa famille. Passionnée des auteurs classiques, elle découvre le théâtre et auditionne pour suivre les cours de l’école de la rue Blanche à Paris. Malgré les protestations de son père, la jeune fille arrive dans la capitale et parvient à intégrer le Conservatoire national supérieur d’art dramatique.
La jeune actrice monte alors régulièrement sur scène et est repérée par le réalisateur Alain Resnais qui lui confie le premier rôle de Hiroshima mon amour, adapté de l’œuvre de Marguerite Duras. Elle tourne par la suite sous la direction de Jean-Pierre Melville face à Jean-Paul Belmondo et est récompensée à la Mostra de Venise pour sa performance touchante dans Thérèse Desqueyroux de Franju. Elle préfère se consacrer au théâtre et écrit trois recueils de poésie qui sont salués par la critique. En 2012, Emmanuelle retrouve le grand écran alors qu’elle a 85 ans. Elle donne en effet la réplique à Jean-Louis Trintignant dans Amour de Michael Haneke. Une belle manière pour l’actrice de renouer avec son public après des décennies d’absence. Son interprétation lui vaut le César de la Meilleure actrice en 2013.
Le 27 janvier 2017, l'actrice décède à l'âge de 89 ans des suites d'un cancer.
L’actrice Emmanuelle Riva est décédée ce vendredi 27 janvier à l’âge de 89 ans. Elle avait notamment joué dansHiroshima mon amourd’Alain Resnais en 1959 ou plus récemment dansAmourde Michael Haneke en 2012 pour lequel elle avait remporté le César de la meilleure actrice.
On aurait aimé rééditer l’exploit de l’an passé et voir l’actrice Emmanuelle Riva venir rafler l’Oscar de la meilleure actrice pour Amour de Michael Haneke mais c’était trop demander sans doute aux Américains. Qui lui ont préféré la jeune Jennifer Lawrence, extra glamour du haut de ses 22 ans. Tout aurait été parfait pour cette dernière, qui maîtrise ses propos avec le brio d’une grande, si l’émotion et des talons vertigineux ne l’avaient amenée à chuter sur les marches en allant recevoir son prix.
Dernières heures avant la grande cérémonie des remises de statuettes. Déjà, Los Angeles a changé. La ville n’est plus qu’un grand red carpet. Sur lequel Emmanuelle Riva, interprète césarisée du film de Michael Haneke pourrait bien briller en remportant le si convoité Oscar de la meilleure actrice.
Vendredi soir, la 38e cérémonie des César a livré son palmarès. Amour de Michael Haneke s’impose avec cinq prix tandis que Camille redouble, pourtant favori avec treize nominations, repart bredouille. De rouille et d’os, Les adieux à la reine et Le prénom ont réussi à tirer leur épingle du jeu.
Pour les César 2013, la compétition s'annonce très serrée chez les femmes dans la catégorie meilleure actrice. Si Marion Cotillard et surtout Emmanuelle Riva font office de grandissimes favorites, Noémie Lvovsky voire Catherine Frot pourraient créer la surprise.
Dimanche se tenait la grande cérémonie des Baftas, les Oscars britanniques. Un événement de plus en plus couru comme en témoignait le nombre de personnalités présentes dans la salle. En revanche, Emmanuelle Riva, la comédienne française qui joue dans Amour de Michael Hanecke, n’avait pas fait le déplacement. Dommage, c’est elle qui a remporté le prix de la meilleure actrice.
L’annonce de sa nomination aux Oscars jeudi a consolé les Français de ne voir ni Marion Cotillard, ni Intouchables sélectionnés par l’académie. Emmanuelle Riva se dit aujourd’hui surprise et très contente d’être retenue dans la catégorie meilleure actrice pour son rôle dans Amour, de Michael Hanecke.
Le drame de Michael Haneke vient de remporter le prix du meilleur film de 2012 aux Etats-Unis. La récompense lui a été remise hier par la National Society of Film Critics qui rassemble près de 60 des critiques les plus influents du pays. Une nouvelle encourageante pour le film, en compétition pour les Golden Globes, qui pourrait bien être sélectionné pour les Oscars.
C'est la petite-fille de l'écrivaine, Béatrice Szapiro, qui a annoncé le décès de Beatrix Beck dans la nuit de samedi à dimanche. L'auteure, prix Goncourt en 1952 pour Léon Morin Prêtre, vivait dans une maison de retraite du Val d'Oise.
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