Inflammation de l’intestin : cette habitude alimentaire réduit de 61% les cas de maladie de Crohn

D’après une étude repérée par le site MindBodyGreen, cette habitude alimentaire réduirait de 61% les cas de maladie de Crohn, une maladie inflammatoire chronique de l’intestin.
250 000. D’après le site de la Fondation pour la Recherche Médicale, c’est le nombre de personnes en France touchées par une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI), comme la rectocolite hémorragique ou la maladie de Crohn. Elles «se caractérisent par l’inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif, due à une dérégulation du système immunitaire», selon l’Inserm. Leurs symptômes sont généralement des diarrhées, des douleurs abdominales, de la fièvre, de la fatigue et une perte de poids. Il n’existe pas de traitement pour guérir ces maladies, mais les médicaments actuels permettent généralement de bien les contrôler et de vivre confortablement entre les crises. Depuis longtemps, il est connu que l’alimentation et le style de vie influencent le risque de maladies, mais les données restent limitées quant à leur impact exact, qu’il soit positif ou négatif. Comme le rapporte MindBodyGreen, une étude révèle qu’adopter cette habitude alimentaire réduit de 61% les cas de maladie de Crohn.
Cette recherche, impliquant plus de 200 000 adultes aux États-Unis et en Europe, a évalué des facteurs comme l’alimentation — en particulier la consommation de fruits, légumes, fibres et viande rouge —, le tabac, l’indice de masse corporelle, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, le niveau d’exercice physique et le respect de certaines habitudes de vie saines. «L’étude a révélé que les personnes qui investissaient généralement dans des facteurs de style de vie sains comme manger des fruits et des légumes, consommer suffisamment de fibres et faire de l’exercice régulièrement - et qui évitaient généralement les facteurs malsains comme avoir un IMC élevé et fumer - pouvaient prévenir environ 61 % des cas de maladie de Crohn et environ 42 % des cas de colite ulcéreuse, (rectocolite hémorragique, NDLR)», expliquent nos confrères. Pour préserver sa santé intestinale et sa santé de manière plus générale, il est donc conseillé de manger beaucoup de légumes et ce, «qu’il s’agisse de légumes racines ou crucifères, de légumes verts ou de solanacées (la tomate, l’aubergine, le poivron, le piment, la pomme de terre, NDLR)». «Les légumes fournissent des micronutriments, des antioxydants et des fibres pour vous aider à maintenir un poids santé et donner à votre corps les outils nécessaires à son bon fonctionnement», déclare MindBodyGreen.
Passer la publicitéCes autres habitudes à adopter pour préserver sa santé intestinale
Toujours selon les informations de MindBodyGreen, pour préserver sa santé intestinale et sa santé de manière plus générale, il est également recommandé de bouger et d’utiliser les médicaments en vente libre qu’en cas de besoin. «Pratiquer une activité physique peut vous aider à maintenir un poids santé et est un atout majeur pour réduire le stress et renforcer le système immunitaire. De plus, des recherches montrent que si vous souffrez d’une maladie auto-immune, rester actif physiquement peut aider à gérer vos symptômes, à réduire la fatigue et à améliorer votre humeur», expliquent nos confrères dans leur article. En ce qui concerne les médicaments, à l’instar de nombreux analgésiques disponibles sans ordonnance, les anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l’ibuprofène peuvent causer des dommages à l’intestin, notamment au microbiome. «De nombreuses preuves démontrent que les anti-inflammatoires non stéroïdiens provoquent des saignements, des inflammations et des ulcérations de l’estomac et de l’intestin grêle», écrivent les auteurs d’un article sur l’influence négative des anti-inflammatoires non stéroïdiens sur le microbiome intestinal, repéré par nos confrères.
Avis aux lecteurs : Cet article est fourni à titre informatif uniquement et ne remplace pas un avis médical professionnel. Pour toute question concernant un problème de santé, consultez toujours votre médecin.