Nicolas Demorand bipolaire, Léa Salamé mise dans la confidence : “C’est l’une des rares à savoir tout

Dans Intérieur nuit, un livre publié ce jeudi 27 mars, Nicolas Demorand a révélé être atteint de bipolarité. Une maladie qu’il a combattue en toute discrétion pendant de nombreuses années, mais toujours avec le soutien de Léa Salamé, comme il l’a révélé sur le plateau de Quotidien.
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Une amie qui est de très bon conseil. Ce jeudi 27 mars, Nicolas Demorand a publié un livre, baptisé Intérieur nuit (éd. Les Arènes). Dans cet ouvrage, le co-présentateur de la matinale de France Inter a fait des révélations surprenantes : il a annoncé être victime de bipolarité depuis plusieurs années maintenant. Une pathologie qu’il a évoquée dans son livre, mais également sur le plateau de l’émission Quotidien, diffusée sur TMC le jour de la sortie de son écrit. L’occasion pour le journaliste de 53 ans de revenir sur son combat contre la maladie, et plus précisément sur le rôle crucial qu’a joué Léa Salamé, sa collègue et amie. Car, oui, si Nicolas Demorand luttait contre la bipolarité dans l’ombre, il avait toutefois prévenu certains de ses proches, à commencer par la compagne de Raphaël Glucksmann.
« Léa Salamé, avec qui je présente la matinale, est l’une des rares [personnes] à savoir, et à savoir tout », a indiqué Nicolas Demorand sur TMC. Face à Yann Barthès et ses chroniqueurs, le journaliste a également révélé que Léa Salamé était à l’origine de l’idée d’écrire un livre sur sa maladie mentale. « Le premier événement qui fracture quelque chose en moi, c’est une discussion avec mon amie […] Un jour, je lui fais la liste de mes médicaments et elle me pose cette question : As-tu essayé le médicament du livre, de l’écriture ?", a-t-il poursuivi. Un conseil que Nicolas Demorand n’a pas compris immédiatement. "Mais qu’est-ce que c’est que ce truc, j’étais complètement planqué", a-t-il ajouté.
Nicolas Demorand atteint de bipolarité : pourquoi a-t-il longtemps caché sa maladie ?
Si Nicolas Demorand a longtemps hésité avant de coucher son histoire sur papier, c’est avant tout parce qu’il avait peur des répercussions d’une telle annonce sur sa vie privée, mais aussi sur sa carrière. « J’avais en tête ce que m’avait dit une figure très médiatique de Paris, dix ans auparavant, qui était : ’Jamais un mot là-dessus. Vous vous mordez le poing, vous pleurez la nuit, mais jamais un mot là-dessus parce que sinon vous serez mort socialement et mort professionnellement si vous racontez un truc pareil’ », a-t-il expliqué dans Quotidien. Heureusement, le journaliste a fini par trouver la force pour écrire un livre et ainsi briser le tabou autour de la maladie.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.