Paul El Kharrat sans filtre sur sa vie amoureuse : “Je suis célibataire depuis que je suis né”
Ce mercredi 2 avril, Paul El Kharrat et sa maman Sophie étaient les invités du Buzz TV, à l’occasion de la sortie du livre Atypiques (Ed. Harper Collins). Durant l’émission, l’ancien candidat des 12 coups de midi a expliqué pourquoi sa vie sentimentale était quelque peu complexe.
À propos de
C’est un sujet qui revient souvent sur la table. Autiste Asperger, Paul El Kharrat ne semble pas encore avoir trouvé son âme sœur. À l’occasion de la sortie de son livre Atypiques (Éd. Harper Collins), co-écrit avec sa mère, l’ancien champion des 12 coups de midi était l’invité du Buzz TV ce mercredi 2 avril. «Est-ce qu’on peut trouver l’amour lorsqu’on est porteur du syndrome d’Asperger ?», lui a demandé, curieux, Damien Canivez. «Je persévère !», a glissé, un brin gêné, le jeune homme de 25 ans.
Sa mère Sophie, présente à ses côtés sur le plateau, s’est alors permis de faire «une petite mise en perspective» : «Le cœur du handicap de Paul, c’est la difficulté totale ou partielle à décrypter les codes sociaux. Et quoi de plus codé que l’amour et les relations hommes-femmes ? C’est comme si on ne pouvait pas comprendre les codes sociaux qui régissent les interactions entre deux personnes», a expliqué la mère de Paul El Kharrat. Ainsi, pour son fils, «une relation amoureuse est un terrain miné et le lieu de tous les dangers.» Malgré les difficultés qu’il rencontre, Paul El Kharrat a conclu avec humour : «Je suis célibataire depuis que je suis né . On ne change pas une équipe qui gagne ! Moi avec moi et moi, on est déjà beaucoup donc c’est compliqué de laisser la place à autrui, que ce soit avec ma famille ou avec une amoureuse.»
Passer la publicitéPaul El Kharrat entouré de «très peu» d’amis : «Les relations sociales sont compliquées»
En 2019, Paul El Kharrat avait marqué les esprits en devenant l’emblématique gagnant des 12 coups de midi sur TF1, en remportant la somme de 700 000 euros. Diagnostiqué autiste Asperger à l’âge de 16 ans, celui qui est désormais chroniqueur aux Grosses Têtes s’est confié sur les difficultés qu’il rencontre au quotidien en raison de sa maladie, à travers une interview accordée à Closer en janvier dernier. «Encore aujourd’hui, il m’arrive de me cacher pour oublier que je suis dans une situation de troubles mentaux assez importants», a-t-il déclaré.
En raison de sa différence, Paul El Kharrat a également expliqué n’avoir que «très peu» d’amis. «Les relations sont compliquées. Je préfère me plonger dans des livres, ils ne me déçoivent jamais», a-t-il précisé. Une différence qu’il vit comme «une souffrance» au quotidien. «Même mes parents, et en particulier ma mère, sont encore surpris de ma personne. Ma tête n’arrête pas de penser. C’est d’une grande violence.» Celle-ci se manifeste par des «envies de violence physiques, psychiques. Des envies de meurtres envers les personnes qui sont responsables de près ou de loin de mes tourments, de mes malheurs.»
