Pierre Palmade “en dehors de toute réalité financière” : ces dettes colossales qu’il doit encore éponger

Ce mercredi 20 novembre, Pierre Palmade a été condamné à 5 années de prison dont deux ferme. Ce procès était l’occasion pour le journal Libération de revenir sur sa situation financière et de faire part de ses dettes.
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Le verdict à l’issue d’une journée de procès au tribunal de Melun est tombé ce mercredi 20 novembre pour Pierre Palmade. Un peu plus d’un an et demi après l’accident sous drogue qu’il a causé le 10 février 2023, l’humoriste, qui a demandé "pardon" aux victimes blessées gravement parmi lesquelles la jeune femme qui a perdu l’enfant qu’elle portait depuis plus de six mois, a écopé d’une peine de cinq ans de prison, dont trois avec un sursis probatoire. Deux ans de prison ferme l’attendent donc. Un mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire a été délivré. Ainsi, même s’il décidait de faire appel, le comédien de 56 ans serait incarcéré en attendant un nouveau procès.
Cette peine est assortie d’une obligation de soins, de travailler et d’indemniser les victimes. Un scénario noir pour celui qui était devenu "un artiste en chute libre, endetté auprès de l’Ursaf, des impôts et de son producteur, pour un montant global d’environ 250 000 euros", comme l’a résumé le journaliste de Libération Arthur Cerf dans l’édition du mercredi 20 novembre. Un individu, qui gagnerait encore 7 000 euros par mois selon Le Parisien, décrit dans l’enquête de personnalité comme un homme "en dehors de toute réalité financière". "On constate une forme de déclin professionnel depuis trois ans", a résumé l’expert-psychiatre cité par Libération. "La recherche hédonique frénétique étant devenue sa priorité depuis 2020 et la découverte de la 3-MMC et de ses effets psychiques et sexuels", a analysé le spécialiste.
Les "deux visages" de Pierre Palmade contraint d’écrire sous pseudo après son accident sous stupéfiants
Quelques jours avant le procès, un expert psychiatre qui suit Pierre Palmade avait accepté de s’exprimer dans les colonnes du Figaro au sujet de l’artiste "d’une certaine immaturité", qui "alterne entre deux visages" . "Celui du comédien humoriste, travailleur acharné à jeun et intéressé par les femmes d’âge mûr, et celui du ‘noceur’, débridé, vivant son homosexualité de façon affichée et toute-puissante", avait expliqué le psychiatre. Pour ne pas replonger dans la drogue, Pierre Palmade s’est réfugié dans le travail. "Il écrit à nouveau pour des humoristes, mais sous pseudonyme ", avaient pu entendre les téléspectateurs de Sept à huit sur TF1 le 10 novembre dernier.