Rachida Dati alias "Rachida Data" : pourquoi elle a hérité de ce surnom en coulisses
Dans un extrait du documentaire Rachida Dati, l’insubmersible qui sera diffusé ce vendredi 11 octobre sur BFMTV, son surnom est dévoilé, ainsi que l’origine de celui-ci, lié à sa grande stratégie politique.
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Ce vendredi 11 octobre au soir, BFMTV diffusera, dès 20h50, un nouveau numéro de Ligne Rouge, consacré à Rachida Dati. Dans un extrait dévoilé notamment sur X, nos confrères ont évoqué le surnom attribué à la ministre de la Culture, décrivant l’une de ses plus grandes stratégies politiques. Comme l’a expliqué Neïla Latrous, cheffe du service politique de la chaîne d’informations en continu, elle est ainsi appelée "Rachida Data" en raison du fait qu’elle "a des données sur tout le monde".
Pour accumuler autant d’informations sur ses collègues et adversaires, Rachida Dati a pu compter sur ses expériences au ministère de l’Intérieur, lorsqu’elle était la conseillère de Nicolas Sarkozy, au ministère de la Justice et à la mairie du 7e arrondissement de Paris, depuis seize ans déjà. Comme le précise la journaliste de BFMTV, des "patrons, des grands policiers, un certain nombre de ministres" vivent dans cet arrondissement de la capitale, "font des dîners et s’échangent des infos". La femme politique, quant à elle, retient ce qu’elle entend sur les uns et les autres, qui pourrait lui servir par la suite. Rachida Dati sait comment y faire pour mettre en confiance ses interlocuteurs, grâce à la facilité avec laquelle elle va au contact des gens.
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Une politique qui sympathise facilement, par intérêt ?
Interrogé sous couvert d’anonymat, un ancien collaborateur de la ministre, lorsqu’elle travaillait auprès de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur en 2002, a assuré qu’elle "a un talent pour entrer dans la vie des gens". Amicale et généreuse, elle savait comment nouer des liens, indique-t-il : "Les secrétaires recevaient des cadeaux, elle parlait avec les chauffeurs, avec la sécurité… L’intérêt, pour elle, c’était d’avoir des éléments d’emplois du temps, de connaître l’humeur des uns, des autres, de savoir qui connaît qui, qui est fâché avec qui, qui soutient qui, qui fait quoi." La cheffe du service politique de BFMTV, pour sa part, a assuré que Rachida Dati obtient donc, grâce à tout cela, "une monnaie d’échange" et même "une arme de pouvoir".
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Article écrit avec la collaboration de 6Medias