Le Festival de Cannes d’Adriana Karembeu : “Les robes théâtrales ont toujours été ma signature mode”
Figure incontournable du Festival de Cannes, Adriana Karembeu a l’art et la manière d’enflammer la Croisette. Gala.fr a retrouvé la star à la soirée Dazzling girls organisée par la Haute Fragrance Company en marge de cette 78e édition, pour discuter mode et beauté façon cannoise.
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À Cannes, les soirées font partie du folklore du festival, tantôt organisées sur la plage, tantôt dans d’élégants restaurants et parfois sur des rooftops surplombant la mer. C’est le cas de la fête mise en place ce mardi 20 mai par la Haute Fragrance Company pour le lancement de son nouveau parfum Dazzling Girls, fragrance aux notes d’abricot, de prune, de sel marin ou encore de vanille et de fève de tonka imaginée par le nez Vincent Ricord. La marque créée en 2017 et connue pour ses flacons dignes d’œuvres d’art a choisi d’accueillir ses prestigieux invités sur le toit de l’Hôtel Belle Plage, face à un coucher de soleil magistral. Tout le monde n’avait d’yeux que pour Adriana Karembeu, amie fidèle de maison de parfums.
Pour rien au monde l’actrice et mannequin slovaque de 53 ans n’aurait manqué cet évènement. Sensible aux fragrances, la compagne de Marc Lavoine est aussi une grande habituée de la quinzaine cannoise, montant les fameuses marches du Palais des Festivals depuis l’an 2000. Alors que nous prenons place avec elle pour discuter de ses apparitions mode à l’évènement, Adriana Karembeu vient justement de faire son premier passage sur le tapis rouge de cette 78e édition. Et quelle apparition ! Fidèle à son sens de l’extravagance, la mère de la petite Nina a fait sensation dans une robe cousue de feuilles noires et aux épaules en feuilles blanches mi-ange mi-démon signée Yanina Couture. Le lendemain, c’est en robe Stéphane Rolland grise et carré blond court qu’elle prévoit de surprendre les photographes. Rencontre.

Gala.fr : Votre robe aux manches semblables à des ailes d’anges est époustouflante ! Pourquoi l’avoir choisie pour votre première apparition au Festival de Cannes cette année ?
Adriana Karembeu : Je voulais déjà porter cette robe l’année dernière mais je n’ai pas pu parce qu’une autre pièce noire avec un oiseau brodé avait déjà été choisie pour moi. Je l’avais gardée en tête et cette fois-ci c’était celle-là, ou rien. Elle est vraiment incroyable, avec ses manches en forme d’ailes. En plus, elle est très confortable et elle épouse bien mes formes. C’est le génie de la créatrice, qui s’appelle Yanina Couture, et qui sait parfaitement mettre en valeur la féminité des femmes tout en ayant une touche d’extravagance que j’adore. Sa patte me rappelle un peu les créations de Thierry Mugler à l’époque des années 90 et elle me correspond à merveille. La silhouette théâtrale, ça a toujours été ma signature mode personnelle… je n’ai pas envie de la perdre à force de porter des robes différentes.
Gala.fr : Les nouvelles restrictions du comité pour le protocole vestimentaire, concernant notamment la nudité et les pièces trop volumineuses, ont-elles pesé sur les choix de vos tenues pour le tapis rouge de Cannes ?
Il est vrai qu’il m’est arrivé de porter des robes volumineuses sans qu’elles ne soient démesurées. Mais quand j’ai vu les nouvelles règles vestimentaires, je me suis dit qu’elles n’allaient pas trop me peser. Je comprends ces ajouts dans le dress code parce qu’on est ici en premier lieu pour le cinéma et ensuite parce que des traînes trop longues prennent tellement de place sur le tapis rouge ! Et dans l’absolu, la nudité n’est pas nécessaire à un tel évènement.

« La robe que je portais en 2023, c’était tellement moi ! »
Gala.fr : De tout votre historique mode cannois, quelle est la robe que vous avez le plus aimée porter pour monter les marches ?
Ma première montée des marches a été un moment important de ma vie : je portais une robe Thierry Mugler avec de somptueux bijoux Chopard, je me souviendrais toujours de cette tenue. Il y a deux autres looks qui m’ont marquée : d’abord, une robe blanche Yves Saint Laurent que l’on avait sortie d’un musée pour moi et que j’avais portée avec des bijoux Harry Winston. Et la deuxième, c’était la robe moulante toute en sequins argentés de la même créatrice, Yanina Couture, que j’avais en 2023. Cette robe, c’était tellement moi ! À la fois simple et glamour, avec ses épaulettes qui la rendaient à part… elle m’a complètement définie.
Gala.fr : Comment s’est passée votre préparation pour cette édition ?
C’était très rapide ! Je suis arrivée ce matin de Monaco, où je présentais une compétition internationale de mannequins à Monte-Carlo avec Adil Rami. La semaine a été épuisante pour ne rien vous cacher : j’ai pris la voiture ce matin pour me rendre directement au Mondrian, notre hôtel à Cannes. Comme c’est un ami qui est propriétaire des lieux, c’est un peu comme si j’arrivais à la maison ! Ensuite, je suis passée entre les mains de mes maquilleurs et coiffeurs habituels. Ils me connaissent tellement qu’il a suffi de leur montrer la robe de Yanina pour qu’ils trouvent tout de suite quelle mise en beauté réaliser.
Gala.fr : Vous anticipez longtemps à l’avance vos apparitions à Cannes ?
Non pas du tout. La seule chose dont j’ai besoin pour Cannes, c’est de savoir que j’ai trouvé la robe qui me plaît. À partir du moment où c’est fixé, tout baigne ! Vous savez, je suis partie de chez moi, à Marrakech, il y a déjà trois semaines, avec des choses prévues au planning tous les jours. Donc je n’ai pas le temps de suivre une préparation physique stricte 100% dédiée à Cannes. Après, c’est mon travail de veiller à ma silhouette, je fais en sorte d’être en forme tous les jours. Même si parfois, je frise le burn-out… ça a failli m’arriver une seule fois, il y a quelques mois : j’avais tellement de travail que mon chéri (Marc Lavoine, ndlr) m’a dit : « Tu sais quoi : on va se prendre deux jours de repos et on va les passer à dormir. » C’est ce que j’ai fait et je suis repartie reboostée ! Si j’ai un conseil beauté et santé à donner, c’est vraiment de bien dormir.

Gala.fr : En effet, un sommeil de qualité est crucial pour rayonner, surtout à Cannes. Et cela va de pair avec une hydratation adaptée à sa peau. Quel est votre soin visage préféré ?
J’utilise la crème hydratante La Roche Posay pour enfant de ma fille Nina ! Non seulement c’est mignon mais c’est aussi très pratique. Ce sont des crèmes qui viennent dans de grands pots avec des pompes, donc je l’applique sur elle en deux temps trois mouvements puis sur moi et l’affaire est réglée. Je l’ai choisie en me fiant à l’application Yuka, pour m’assurer qu’il n’y a pas de perturbateurs endocriniens ou cancérigènes dedans. Je suis abonnée à cette application depuis presque 7 ans, elle est vraiment utile.
Gala.fr : Et votre secret pour un joli glow après une nuit cannoise un peu trop courte ?
Je prends l’avion très souvent, presque tous les deux ou trois jours, parfois pour de longs voyages. Ça peut vite me donner l’air fatigué. Mon astuce, c’est d’appliquer un autobronzant, voilà un vrai secret ! Je ne m’expose jamais au soleil parce que je n’ai pas le temps et parce que je déteste ça. L’avantage de l’autobronzant, c’est que ce n’est pas nocif et ça donne bonne mine instantanément, sans même avoir besoin de se maquiller. Je suis complètement fan ! Je l’applique avant de dormir et j’enfile un pyjama spécial pour éviter les tâches. Le matin, je me lave et magie : on est bronzé pour au moins 4 jours, parfois même une semaine.

Gala.fr : Un parfum pour une soirée en amoureux sur la Croisette ?
De toute ma vie, je n’ai jamais été fidèle aux parfums. J’en ai toujours eu une grande collection chez moi parce qu’au bout d’une semaine, mon nez saturait de la même odeur. Mais quand j’ai donné naissance à ma fille, j’ai voulu ancrer une odeur. Tout naturellement, je me suis tournée vers Angel, de Thierry Mugler. La marque me l’a toujours offert mais je n’avais jamais réussi à l’aimer sur ma peau. Depuis que j’ai accouché de Nina, je ne le quitte plus. Impossible de ne pas le porter une seule journée : il m’habille, j’en ai besoin pour travailler.
Gala.fr : Le parfum que vous aimez sentir sur un homme ?
Marc porte un parfum de chez Comme des Garçons que j’adore. En plus, le mélange de son parfum et du mien est parfait ! Ça crée un sillage propre à nous-mêmes, c’est extraordinaire quand on les porte ensemble.