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Maladie d’Alzheimer : marié ou célibataire, le risque de démence diffère, selon une étude

Selon une étude réalisée en Floride, aux États-Unis, le risque de démence lié à la maladie d’Alzheimer différerait en fonction de si l’on est marié ou célibataire.

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C’est surprenant ! Et pourtant, d’après une étude, le risque de démence lié à la maladie d’Alzheimer différerait en fonction de si l’on est marié ou célibataire. Comme le rapporte Surrey Live, des chercheurs de l’Université d’État de Floride ont pendant dix-huit ans analysé plus de 24 000 individus. Résultats : les personnes divorcées et jamais mariées auraient un risque plus faible de démence que des personnes mariées. Les recherches des scientifiques ont également permis d’observer que les participants non mariés «étaient systématiquement associés à un risque plus faible de maladie d’Alzheimer» tandis que ceux divorcés ou jamais mariés «étaient moins susceptibles de passer d’une déficience cognitive légère à la démence». Comme le révèlent nos confrères, certaines raisons peuvent expliquer les résultats de cette étude, qui contredit ceux d’une autre, réalisée en 2019, qui affirmait que les personnes célibataires avaient un risque plus élevé de développer une démence que celles qui étaient mariées.

Avinash Chandra, chercheur postdoctoral en neurologie à l’Université Queen Mary de Londres a écrit un article pour The Conversation . Dans celui-ci, il a déclaré : «Les personnes mariées pourraient être diagnostiquées plus tôt parce qu’elles ont des conjoints qui remarquent des problèmes de mémoire et insistent pour une consultation chez le médecin». Une théorie peu convaincante quand on sait que tous les participants de l’étude voyaient leur médecin chaque année, donc des signes évidents de démence auraient probablement été détectés, surtout s’ils étaient surveillés pour cela. Comme le rapporte Surrey Live, le scientifique a également fait remarquer que le groupe de personnes étudié ne représentait peut-être pas bien l’ensemble de la population.

Les relations humaines facteurs de la maladie d’Alzheimer ?

Dans son article publié dans The Conversation, Avinash Chandra, chercheur postdoctoral en neurologie à l’Université Queen Mary de Londres a émis une hypothèse. «Il est plus probable que ces résultats mettent en évidence à quel point les effets des ruptures, des transitions et des choix conjugaux sur la santé du cerveau sont complexes», a-t-il indiqué. Dans leur étude, les chercheurs de l’État de Floride ont reconnu que les relations humaines – comme le mariage, le veuvage, le divorce ou le célibat – sont complexes. Ils ont expliqué que ces différents facteurs «fournissent une compréhension plus nuancée qu’un simple effet binaire». Par exemple, pour les personnes pour qui un divorce est un événement stressant de la vie, la maladie d’Alzheimer pourrait se déclencher. Mais, pour d’autres, cela n’est absolument pas le cas. Une personne peut très bien se sentir mieux et plus heureuse après un divorce, ce qui lui permet d’être «célibataire» mais aussi plus positive, ayant évité une relation difficile. «Ce qui compte n’est peut-être pas votre statut relationnel, mais le degré de soutien, de connexion et d’épanouissement que vous ressentez», a expliqué le scientifique.

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