Le prince Harry bientôt à Londres ? Ce retour scruté de près

Dans quelques jours, le prince Harry sera de retour dans son pays natal. Et le fils de Charles III se rendra de nouveau devant la Haute Cour de Londres. Mais pour quelle affaire ?
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Le prince Harry était censé revenir à Londres en janvier dernier, pour confronter le Mirror Group Newspaper devant la Haute Cour. Il n’avait finalement pas eu à faire le déplacement, un accord financier à 10 millions de livres ayant été signé au dernier moment avec Rupert Murdoch. Ces 8 et 9 avril, le fils cadet de Charles III sera de nouveau au tribunal, mais cette fois-ci pour une tout autre affaire en lien avec la Couronne. Celle-ci concerne son appel vis-à-vis de la décision, datant de février 2020, du Comité exécutif pour la protection de la royauté et des personnalités (Ravec).
Depuis, le frère de William et sa famille sont privés d’un service de protection personnel lorsqu’ils se trouvent au Royaume-Uni. N’étant des membres actifs de la royauté depuis le « Megxit », sa sécurité ne relève plus de la responsabilité du gouvernement. Mais pour les Sussex, qui font actuellement appel à une entreprise de sécurité privée sur le sol anglais, il est hors de question que ce droit leur soit retiré au prétexte qu’ils se sont mis en retrait de la Firme. Deux avis s’affronteront donc devant la Haute Cour mardi et mercredi prochain, lors d’audiences partiellement ouvertes au public, conformément à la décision des juges, rapporte GB News .
Harry contre le ministère de l’Intérieur britannique : un compromis est-il possible ?
Seuls les documents « les plus confidentiels » seront débattus « en privé ». « Il est évident que certaines informations pourraient intéresser toute personne souhaitant porter atteinte [au prince] », ont argumenté les juges de la Cour d’appel, Sir Geoffrey Vos, Lord Justice Bean et Lord Justice Edis, dans leur décision. Ces derniers souhaitent toutefois appliquer le principe de « justice ouverte » pour traiter ce litige. La presse et le public seront donc admis pendant la majeure partie de la procédure. Une manière de protéger les informations sensibles en matière de sécurité tout en maintenant une transparence sur la procédure.
À la barre, les avocats de Harry devraient insister sur le fait qu’il a été « isolé », « traité défavorablement » et sans impartialité, par la Ravec. Jusqu’ici la défense du prince de 40 ans s’appuie notamment sur « l’absence d’analyse des risques et de prise en compte de l’impact d’une “attaque réussie” contre lui », explicite GB News, ce qui représente pour eux une preuve du traitement « injuste » réservé par le Comité à la requête de Harry.
Les représentants du ministère de l’Intérieur, eux, font valoir depuis cinq ans que la Ravec est en droit de conclure que la protection du duc devrait être à ses frais, maintenant qu’il réside en Californie et n’est plus au service de la Couronne. La possibilité d’examiner « au cas par cas » les mesures de sécurité exigées par Harry, sans reprendre l’entiéreté du dispositif dont il bénéficiait en tant que membre actif de la royauté, a tout de même été évoquée. Il n’est donc pas exclu qu’un compromis soit trouvé dans quelques jours.