3 erreurs que font tous les hypersensibles, et comment faire la paix avec ce “don”, selon Fabrice Midal
Les hypersensibles ont du mal à accepter ce trait de caractère et pourtant en faisant la paix avec et en évitant trois erreurs, vous pourriez bien tirer les avantages de cette singularité selon le philosophe Fabrice Midal. On vous dit tout !
Être hypersensible, c’est être sujet à des émotions intenses et être plus affectée par des situations qui semblent anodines pour d’autres, comme une conversation un peu tendue ou une scène dans un film émouvant. Généralement, on vit tout à 100% : la joie, la tristesse, la colère, on est sensible aux bruits, aux odeurs, aux lumières, et on est également très attentifs aux émotions des autres. Un trait de caractère qui peut être un atout, comme un inconvénient quand on a du mal à gérer cette intensité. On peut alors ressentir une surcharge émotionnelle, du stress ou encore de l’anxiété. Dans une vidéo publiée sur Youtube, le philosophe Fabrice Midal révèle les trois grandes erreurs que font les hypersensibles car ils pensent qu’ils seraient plus heureux sans cette caractéristique.
Le spécialiste assure que la première erreur est d’«avoir honte d’être hypersensible parce qu’on a intégré le regard que la société pose sur nous». En effet, les hypersensibles sont une minorité «entre 15 et 20 % de la population» et ont reçu le message depuis leur enfance que «s’ils étaient moins hypersensibles, ça serait mieux». Ils pensent donc que c’est leur hypersensibilité qui est la cause du problème dans leurs relations ou encore au travail car ils sont très émotifs. «En réalité ce regard que la société pose sur nous il est faux, personne n’entre jamais complètement dans le moule», assure le philosophe. Avant d’expliquer que «tout le monde a une singularité» selon son histoire personnelle. L’idée donc de croire qu’être comme tout le monde aiderait à aller mieux est fausse «car qui est vraiment comme tout le monde». «En faisant la paix avec votre singularité, en mettant à distance ce poids social vous allez voir que vous allez trouver votre place dans la société», déclare-t-il. Avant de conclure : «Accepter profondément son hypersensibilité en la comprenant, ça libère». La seconde erreur quand on est hypersensible, c’est de «vouloir se calmer». Fabrice Midal s’explique : «Vous sentez trop de choses, vous êtes trop bousculés, vous avez trop d’émotions et donc vous avez juste envie de vous calmer mais c’est impossible parce que votre cerveau n’est pas fait comme ça. Le cerveau d’un hypersensible, il filtre moins les choses, donc naturellement vous avez plus d’informations» Vouloir aller contre sa nature, ça ne marchera jamais. Le mieux selon le spécialiste est d’ «écouter et comprendre les informations pour s’épanouir».
Hypersensible : éviter cette troisième erreur pourrait changer vos relations avec les autres
Enfin la troisième erreur est de «croire que ce que l’on ressent est vrai». Si le philosophe assure qu’il est important d’écouter ce que l’on ressent, il explique que «tout ce qu’on sent n’est pas forcément vrai». Comprendre cette subtilité est d’ailleurs «la clé qui va rendre vos relations avec les autres beaucoup plus heureuses». Par exemple, si vous êtes hypersensible et que l’un de vos proches ne vous dit pas bonjour, vous allez vous dire que cette personne n’en a rien à faire de vous ou encore qu’elle est fâchée contre vous. Ceci est une fausse conclusion car ce n’est pas parce que vous le sentez que c’est vrai. «Il faut apprendre à traduire ce que vous ressentez», explique le spécialiste. Dans cet exemple, la personne peut tout simplement être préoccupée, ou speed. «Il faut faire naître en vous le discernement», déclare Fabrice Midal. Avant de conclure : «Cette capacité à interroger ce que vous ressentez plutôt que le prendre pour argent comptant va vous donner la possibilité de cultiver des relations beaucoup plus heureuses et de vous défendre quand les relations avec les autres sont malsaines et risquent de vous faire du tort parce que vous avez un trop grand cœur».
