"Excusez mon anglais…" : Jean-Luc Mélenchon interpelle Donald Trump et provoque l’hilarité
En meeting à Montréal, mercredi 16 avril, Jean-Luc Mélenchon a tenté, pour la première fois, de réciter un discours en anglais. Et si son accent peut faire sourire, la remarque d’un membre de l’assemblée a déclenché de francs rires.
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«Non c’est non.» Invité à Montréal par Québec solidaire, parti de gauche québécois, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole, mercredi 16 avril. Le fondateur du parti La France insoumise a commencé par exprimer son soutien inconditionnel au peuple canadien «quoi qu’il arrive, fût-ce avec des pierres et des bâtons», face aux menaces de Donald Trump. L’occasion pour lui de se lancer dans un exercice risqué, s’amuse-t-il : «Je vais faire quelque chose que je n’ai jamais fait de ma vie, pas parce que je ne pouvais pas, mais parce que je ne voulais pas.» Il prend alors la parole en anglais, ce qui n’a pas manqué de faire rire son public.
Il adresse donc, en anglais, un message au président des États-Unis. «Malheureusement, vous ne parlez pas français, donc je dois vous demander pardon, je ne suis pas capable de parler assez bien en anglais», commence-t-il avec un accent marqué, avant d’être interrompu. Un des participants l’interpelle alors, dans la foule : «Mieux que François Hollande !» La réaction est immédiate, alors que l’assemblée est prise par un franc rire. En effet, une ancienne tirade de l’ex-président, en anglais, est devenue une plaisanterie récurrente. Après un sourire, Jean-Luc Mélenchon reprend sa harangue : «Vous avez dit que le Canada devrait devenir un État des États-Unis. Tous les dirigeants du Canada vous ont dit qu’ils refusaient cela. Ils ont dit non. Et non, c’est non, en anglais comme en français.» Après avoir réaffirmé sa volonté de défendre le Canada au même titre que l’Ukraine, si l’occasion devait se présenter, il propose à Donald Trump : «La semaine prochaine, je serai aux États-Unis. Si vous le voulez, je viendrai vous dire cela en personne.» Pour l’instant, ce dernier n’a pas donné de réponse à l’ex-député et figure majeure de la gauche française.
Cette langue que parlent Melania et Barron dans le dos de Donald Trump
S’il ne maîtrise pas le français, il y a une autre langue que Donald Trump devrait peut-être apprendre. Selon la journaliste Mary Jordan, autrice de la biographie de Melania Trump The Art of Her Deal, la première dame et son fils Barron communiqueraient en slovène, la langue maternelle de Melania Trump. «C’est assez intéressant parce que les services secrets n’ont aucune idée de ce qu’ils disent», analyse la journaliste, qui avoue cela «agaçait parfois» le président des États-Unis, écarté des discussions entre son épouse et son benjamin.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.