Gérald Darmanin ministre de la Justice : ce dossier polémique qui refait (déjà) surface
Alors que Gérald Darmanin vient d’être nommé ministre de la Justice dans le gouvernement de François Bayrou, ce lundi 23 décembre 2024, un vieux dossier de l’homme politique refait surface.
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Le gouvernement de François Bayrou vient d’être annoncé, ce lundi 23 décembre 2024. Gérald Darmanin est de retour au gouvernement, il est nommé ministre d’État, ministre de la Justice. Mais alors qu’il n’est pas encore installé à la place Vendôme, le garde des Sceaux fait déjà polémique. En pleine discussion sur la composition du nouveau gouvernement sur le plateau de BFMTV, le journaliste Benjamin Duhamel évoque un dossier sur l’ancien ministre de l’Intérieur qui fait tache. En mai 2021, l’allié d’Emmanuel Macron avait participé à une manifestation des policiers, en mémoire à Éric Masson, un brigadier tué sur un point de deal.
Déjà à l’époque, celui qui était à ce moment ministre de l’Intérieur, avait été critiqué pour sa venue à cette manifestation, surtout par l’opposition. Mais il s’était défendu dans la foule et avait déclaré : «Je suis venu pour soutenir les policiers, comme tous les Français», comme l’avait rapporté Public Sénat. Avant de confier à un policier : «Tous les soirs, quand je me couche, je pense à vous.» Mais sa présence avait fait polémique. Stéphane Ravier, sénateur Rassemblement National, avait déclaré : «Je viens aujourd’hui soutenir la police comme je le soutiens toute l’année sans tambour ni trompette. Gérald Darmanin vient manifester contre son bilan, c’est son droit d’être dans la schizophrénie ! Il vient faire son tweet ! C’est le ministre de Twitter, pas de l’Intérieur !»
Gérald Darmanin ministre de la Justice : ces déclarations qui ne passent pas
De plus, Benjamin Duhamel fait remarquer la réaction de Gérald Darmanin après le procès de Marine Le Pen. Il rappelle alors que le ministre de la Justice avait déclaré : «Il serait profondément choquant que Marine Le Pen serait jugée inéligible et ainsi ne puisse pas se présenter devant le suffrage des Français. N’ayons pas peur de la démocratie et évitons de creuser encore plus la différence entre les élites et l’immense majorité de nos concitoyens.» Ainsi ses déclarations pourraient lui être reprochées par les magistrats qu’il doit défendre en tant que ministre de la Justice.
Article écrit avec la collaboration de 6Médias.
